Un rapport sur l’innovation touristique en Outremer : et après ?

La Direction Générale des Entreprises (DGE) a pour mission d’appuyer le développement et la compétitivité des entreprises en France. Elle a révélé au début du mois de juin les résultats d’une étude menée sur l’innovation dans le secteur du tourisme. Mais que se passe-t-il concrètement, une fois les constats établis ?

Isabelle Richard, Adjointe à la Sous-Directrice Tourisme de la DGE, fait partie des personnes ressources sur ce sujet.

Quelles sont les mesures qui seront prises à court terme en faveur des entreprises innovantes ?

Nous avons mis en place un comité de pilotage très opérationnel pour suivre les recommandations du rapport sur l’innovation dans le tourisme. Nous travaillons en priorité sur deux mesures phares : mettre les acteurs en réseau et faciliter la lisibilité des aides et financements pour les entreprises.

La mise en réseau des structures d’accompagnement a d’abord pour but de générer du partage de bonnes pratiques. L’Etat n’édicte pas ces pratiques bien sûr, mais il peut contribuer à favoriser les échanges entre les structures pour que toutes gagnent du temps avec des recettes éprouvées par d’autres. L’idée est d’accompagner efficacement les entreprises innovantes pour qui le temps est une donnée clé. Nous souhaitons aussi éviter que les incubateurs se développent sur des thématiques identiques. Le tourisme est en effet un champ assez vaste pour qu’il y ait des spécialisations différentes. La mise en relation permet enfin de faire de la veille sur l’innovation touristique.

« Les entreprises peuvent avoir le sentiment qu’elles sont dans un maquis d’offres d’accompagnement ou de financement ».

Et l’accès au financement ?

Il s’agit d’améliorer…

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