Et les métiers du tourisme les plus recherchés en Guadeloupe sont….

Quatre métiers du tourisme font partie du top 20 des fonctions les plus recherchées par les entreprises en Guadeloupe : serveur en restauration-café (457 projets de recrutement), cuisinier (423 projets), employés en hôtellerie et employés polyvalents. Les intentions d’embauche sont stables, en légère hausse. A titre de comparaison, ce sont les ouvriers non qualifiés du gros oeuvre du bâtiment qui affichent les promesses d’embauches les plus élevées avec plus de 600 postes. Explications avec Olivier Pelvoizin, Directeur régional du Pôle Emploi de Guadeloupe et des Îles du Nord.

Des postes très liés à la saisonnalité

La Guadeloupe connaît une forte hausse des projets de recrutement (+50%) entre 2018 et 2019 : c’est ce qui ressort de l’étude « Besoins en Main d’œuvre 2019 » publiée récemment. Le tourisme, qui est regroupé avec la vente et les services, représente 34% des intentions d’embauche pour 2019. Les serveurs, cuisiniers, employés en hôtellerie et employés polyvalents font partie des métiers-phares dans la filière.

La majorité de ces postes sont saisonniers : 95% d’entre eux pour les employés d’hôtellerie (gouvernantes, femmes de ménage, etc). 70% pour les serveurs. Les cuisiniers sont concernés à 63%. Pour autant, les recruteurs ne font pas état de difficultés majeures à embaucher indique Olivier Pelvoizin, Directeur régional de Pôle Emploi, à l’exception du très haut de gamme. «Ces métiers ne présentent pas de tensions fortes.  Les restaurants qui proposent de la cuisine traditionnelle ont leurs habitudes et leur personnel auquel ils font régulièrement appel. Le haut de gamme est différent ».

Quelles réponses opérationnelles à ces besoins ?

Face à cette situation, Pôle Emploi met en oeuvre plusieurs dispositifs parmi lesquels les parcours de formation caribéens : l’organisme finance la mobilité de candidats dans des îles voisines. Un moyen pour eux de perfectionner leur niveau de langue et de découvrir d’autres cadres de travail. Pôle Emploi prend également en charge jusqu’à 800 heures de formation pour les salariés des Très Petites Entreprises. Enfin, « un effort de guerre » sera mis sur les langues annonce le directeur régional.