Le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT) a présenté la marque « La Martinique, elle vous M » sur l’île cette semaine. VTA Magazine revient sur plus de dix ans d’identité visuelle au gré des évolutions juridiques et politiques.
Le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT), créé en 2003, est né de la fusion de deux structures : l’Office de Tourisme de la Martinique (ODTM) et l’Agence Régionale pour le Développement Touristique (ARDTM).
En 2004, une nouvelle signature est dévoilée : c’est « La Martinique, Fleur des Caraïbes ». Elle s’inscrit dans « une logique de reconquête ». Ce slogan sera conservé pendant la mandature de Madeleine de Grandmaison et décliné à travers des campagnes de communication à destination du grand public et des professionnels.
En 2010, la présidence du CMT change. Une nouvelle signature voit le jour : « J’Martinique. »
Cinq ans plus tard, en 2015, une nouvelle plateforme de marque est présentée dans l’hexagone : « La Martinique, elle vous M », sous la mandature de Karine Roy-Camille. » La destination a décidé de valoriser la générosité naturelle et unique des Martiniquais s’imposant ainsi comme l’île aux rencontres inattendues », écrivait La Quotidienne, média dédié à l’industrie touristique. « La destination se donne comme objectif prioritaire de réveiller le rêve de Martinique avec des valeurs fortes : authentique, chaleureuse, pétillante, surprenante, envoûtante et sûre ».
Ce choix ne fait pas l’unanimité. Le magazine Stratégies, spécialisé en communication et marketing, en fait son « Flop » de la semaine. Les rédacteurs reprochent à ce nouveau positionnement de pouvoir « se décliner à toutes les régions ».
Un an plus tard, le CMT, avec à sa tête une nouvelle présidente, a tenu à ré-introduire la marque, cette fois en Martinique, auprès du grand public. Une décision qui interpelle les professionnels : « On peut s’interroger sur le timing », questionne un marketeur qui souhaite rester anonyme. « Pourquoi ne pas avoir présenté le logo à la population martiniquaise en même temps qu’en hexagone ? Pourquoi parler d’un « nouveau logo » alors que tout le monde l’a déjà vu ? ». Optimiste, il ajoute toutefois qu« un logo se choisit et s’impose. J’espère qu’ils vont l’imposer correctement. »