Dans un mois pile, la compagnie Condor Airlines lancera son premier vol direct au départ de Francfort en Allemagne, à destination de Fort-de-France en Martinique[1]. Plus de 6000 passagers allemands pourraient visiter l’île du 6 novembre 2016 au 23 avril 2017. Willkommen !
C’est le résultat d’un long processus : « plusieurs années sont nécessaires avant de lancer une liaison vers une nouvelle destination. Et une fois la décision prise, il faut compter 10 mois avant le vol inaugural » selon Jan Wilken Bellmann, Directeur en charge du développement du réseau long-courrier de la compagnie.
Parmi les éléments qui entrent en ligne de compte pour évaluer le potentiel d’une destination, figurent le volume de passagers, l’intérêt des tours opérateurs, le coût de la liaison ou l’appui marketing que le transporteur peut obtenir. « Suite à plusieurs demandes en faveur de l’ouverture de cette ligne, nous avons commencé à nous y intéresser », poursuit le porte-parole. « Nous avons passé en revue le nombre de voyageurs entre l’Allemagne et la Martinique, mais, en raison de l’escale à Paris, les volumes étaient limités ».
Condor pense que l’île pourrait attirer les couples et les personnes intéressées par la culture française. Pour l’heure, le taux de réservation est satisfaisant. La durée moyenne de séjour pourrait être de 7 à 10 jours. « Ces liaisons peuvent également ouvrir la Martinique à d’autres marchés européens, étant donné les connexions offertes par notre hub de Francfort », indique M. Wilken. « Les Martiniquais peuvent en profiter pour voyager vers l’Allemagne et visiter d’autres pays d’Europe ».
La Martinique serait également desservie sur la saison 2017-2018. Par ailleurs, selon nos informations, la compagnie n’exclurait pas de mettre en place une liaison avec la Guadeloupe. Condor Airlines dispose par ailleurs d’accords de partenariat avec Seaborne et Air Antilles Express.
[1] Jusqu’à présent, les vols Condor Airlines entre l’Allemagne et la Martinique étaient effectués dans le cadre de vols charters pour les croisiéristes.